Témoignages :

Un ex-étudiant à l'honneur sur le site académique :

Tom, l'n de nos anciens étudiants (promotion 2022) est à la une sur le site académique : sa scolarité chez nous et son admission à l'ESSEC prouvent que la voie STMG et une CPGE ECT peuvent être un vrai tremplin pour votre avenir !

Vous pouvez en apprendre plus ici.

Télécharger
Témoignage de Tom un ex étudiant ayant intégré l'ESSEC
temoignage_tom_s_allende_essec_2022_.pdf
Document Adobe Acrobat 168.0 KB

Capsules vidéo sur la formation :

D'autres témoignages sont à suivre sur notre chaîne YouTube et sur notre compte Instagram (témoignages d'étudiants actuels mais aussi d'anciens étudiants et d'enseignants) ! Compte officiel :  @cpge_ect_allende  et Compte étudiants: @cpge.ect.allende

D'autres témoignages sont à suivre sur notre chaîne YouTube et sur notre compte Instagram (témoignages d'étudiants actuels mais aussi d'anciens étudiants et d'enseignants) : Compte officiel :  @cpge_ect_allende  et Compte étudiants: @cpge.ect.allende ! Sur YouTube, vous pouvez sélectionner la playlist qui vous convient !

Témoignage d'Augustin, étudiant il y a 15 ans dans nos murs et spécialisé en finances :

 Bonjour à toutes et à tous, je suis Augustin et j'intégrais la CPGE du lycée Allende il y a 15 ans ! Ça fait exactement 10 ans que je suis diplômé et c’est avec un peu de nostalgie que je vous fait ce retour d’expérience qui sort peut-être un peu de l’ordinaire.

Tout d’abord félicitations aux élèves de la prépa d’avoir choisi ce super cursus qui vous aidera à réaliser vos ambitions. C’est deux années qui passent très vite et qui sont difficiles, mais avec le recul, c'était les deux meilleures années de mes études au niveau apprentissage scolaire. C'est une relation particulière que l’on a avec les professeurs que l’on retrouve rarement ailleurs : de la bienveillance presque paternelle. Les élèves travaillent dur mais les professeurs sont avec vous tout au long et prennent soin de vous (si si je vous jure!).

Étant passionné de montagne et de snowboard, je voulais absolument rejoindre l’ESC Grenoble. C'était ma motivation. A ce sujet, je vous suggère de privilégier une école et une ville/région qui vous attirent plutôt qu'une place dans un classement. Et ignorez complètement les "salaires à la sortie" ou les "salaires après x années", c'est un chiffre qui ne veut rien dire. Selon le domaine et la ville où vous travaillerez, le salaire peut aller du simple au double. Et même avec ça il faut prendre en compte le coût de la vie dans l'endroit donné pour pouvoir comparer. Ce qui compte c'est de trouver VOTRE bonheur. Le salaire vous suffira après, ne vous en faites pas.

Avant de commencer, j’ai eu besoin de deux emprunts de 10’000€ pour payer l’école et mon logement, je n’avais pas de garants pour les deux et c’est la LMDE qui “sponsorisait” un des deux emprunts.

La première année à l’ESC Grenoble j'étais 2 à 3 jours par semaine sur les pistes, hors pistes et au snowpark.

Pour la 2e et 3e année j’ai trouvé un contrat d'apprentissage chez EDF en contrôle de gestion à la centrale nucléaire de Cattenom. J’étais chargé d’élaborer un suivi du budget pour la centrale et de communiquer avec les services ingénieurs sur leurs dépenses. J’enchainais deux semaines là-bas puis une semaine de cours à Grenoble. Je touchais un salaire d’environ 1’000-1’200€ et EDF me payait le train, mon logement de fonction à côté de la centrale, mon logement à Grenoble et surtout les frais de scolarité. Ça faisait énormément de déplacements mais les conditions étaient assez exceptionnelles, et j'ai pu au passage voir une centrale nucléaire dans ses moindres détails.

Pendant mon temps d’alternance je m’ennuyais un peu le weekend alors j’en ai profité pour faire une préparation militaire et devenir réserviste à l’armée de terre.

Attention tout de même, l’école de commerce n’est pas un club de vacances comme certains clichés le suggèrent. On avait des sujets qui nécessitaient beaucoup de travail et les périodes de révisions avant les partiels n’étaient pas de tout repos. Les fêtards rigolaient beaucoup moins tout d'un coup, on peut redoubler une année d'école (et par conséquent payer une année en plus!).

Diplôme en poche, j’ai commencé par un rapide passage en Audit dans un des “Big4” au Luxembourg, cela ne m’a pas plu du tout donc je suis vite passé à autre chose. Je considérais qu'avec tant d’efforts pour obtenir un diplôme, je devais faire quelque chose qui me plaisait. 

J’ai ensuite travaillé chez Goodyear (oui, les pneus) toujours au Luxembourg, en contrôle de gestion. Puis je suis passé dans le secteur financier en analyse financière (même principe que le contrôle de gestion: analyser/corriger les données financières et les présenter au management d’une manière la plus pertinente possible). D’abord 3 ans dans une banque privée suisse, puis je me suis dit que j’allais tenter une expérience plus poussée / technqiue dans un fonds d’investissement en private equity. Le boulot était super intéressant: analyser et faire du reporting sur des projets d’investissement de plusieurs dizaines de millions d’euros (parcs éoliens, maisons de retraite, hélicoptères de secours, avions sanitaires) pour des célébrités fortunées. Malheureusement, les horaires se sont avérés être d’une violence inouïe et j’ai vite réalisé que j'étais mieux en banque, de plus, je venais de me marier et j'attendais mon premier enfant donc je suis retourné au calme !

J’ai donc retrouvé un poste en analyse financière dans une banque privée russe. Oui russe… La guerre en Ukraine a provoqué l'arrêt total de l’activité, moi qui voulais du calme, j’ai été servi ! Au bout de 4 ans j’ai donc décidé de quitter le navire qui commençait à méchamment prendre l’eau!

Dorénavant, je travaille chez ING Luxembourg, en reporting réglementaire cette fois. Résumé en une phrase: cela consiste à répondre aux différentes demandes des régulateurs (nationaux et européens) ainsi que du groupe ING en termes d’analyses et statistiques, ces demandes sont très nombreuses, exigeantes et variées.

Voilà le résumé d’un exemple de 10 ans de parcours après la CPGE. Après tout ça, la construction d’une maison, marié et papa de deux enfants, la prépa me paraît comme une petite période avec une ambiance inoubliable. Gardez une bonne hygiène de vie pour en profiter au maximum, car après ce sera très différent en école et au travail. Intéressez-vous aux sujets, l'avantage de la prépa ECT ce sont les nombreux liens avec l'actualité économique (j’espère que vous lisez tous Alternatives Économiques comme le demandait Mme Duclos !!!) et servez-vous de vos professeurs qui ne demandent qu’à approfondir et discuter sur les sujets.

Un grand merci à Mme Duclos (et son analyse de l’actualité éco), Mme Martin (gestion), Mme Dubus (elle avait sacrifié un samedi et nous avait invité moi et deux autres élèves chez elle pour réviser les maths!!!), Mme Lasserre (anglais), Mme Lanot (culture générale), la professeur d’espagnol dont j’ai oublié le nom et auprès de laquelle je demande pardon pour mes horribles notes au concours, ce n'est pas de votre faute, c'était coefficient 2 pour Grenoble! Et enfin Mr Ferrand qui semble être toujours en exercice.

Je tiens à faire savoir que je suis disponible  auprès des élèves pour toute question,  surtout sur les carrières en finance et sur l'alternance. Demandez à Mme Jouanno mon numéro !

Témoignage de Lucille, qui vient d'intégrer l'EDHEC, 4è école de France :

Je suis arrivée en prépa sans vraiment savoir ce que c'était. Je ne me rendais pas compte de la charge de travail à laquelle j'allais devoir faire face mais en aucun cas je regrette mon choix, je pense même que la prépa a été le meilleur choix possible que j'aie pu faire. C'est une certitude que la prépa c'est dur mais ça permet de vivre quelque chose d'assez exceptionnel, seul les gens qui ont fait une prépa comprennent ce que c'est réellement. La prépa permet de faire des rencontres inoubliables car nous sommes tous dans le même bateau, à travailler dur, que finalement ça nous soude. De plus, on est encadré par une super équipe d'enseignants qui sont là pour nous soutenir et nous transmettre leurs connaissances pour qu'on réussisse : grâce à eux j'ai pu entrer dans la 4ème meilleure école de commerce de France et je leur en suis très reconnaissante.

Quelques nouvelles d'Amandine, diplômée de RBS, l'école de Rennes :

Après 10 mois à Lyon en tant que chargée de recrutement dans une société de conseil en ingénierie (Agap2), je suis retournée à Rennes terminer mon master. Une année riche d'expériences et de bons souvenirs.

Je suis ensuite arrivée à Paris pour mon stage de fin d'études, dans une société d'ingénierie industrielle (Fives). J'ai rendu mon mémoire sur la formation SST dans les entreprises, et j'ai validé la dimension internationale de ma formation. Je suis officiellement diplômée de Rennes School of Business, dont la cérémonie aura lieu en Juin prochain.

J'ai signé un CDI dans une start-up de conseil en informatique, à Neuilly sur Seine. J’accompagne les deux jeunes fondateurs dans la chasse de profils pénuriques en IT et dans le développement de process RH, il y a tout à faire ! Ils ont tenu leur promesses, aujourd’hui, j’interviens non seulement sur de la chasse et la préqualification de profils IT (Information Technology), je mène des entretiens seule (incluant toute une partie technique dont je n’avais aucune connaissance il y a encore 4 mois) mais j’interviens également sur des projets transversaux, tels que l’événementiel, la communication, l'accompagnement aux rendez-vous clients (première fois de ma vie que je mettais les pieds chez TF1, s’il vous plait !), le coaching de nos consultants, leur suivi, la formation... Déjà beaucoup de responsabilités pour une junior, tout juste diplômée ! Je suis très proche de mon équipe, qui est devenue comme une deuxième famille. J’ai une confiance entière en mes responsables, qui ont su révéler en moi tout le potentiel qui était bien caché et grâce à eux, je me découvre un mental d’acier, une confiance en moi qui était presqu’inexistante jusqu’à présent. Je n’ai pas encore de recrutement à mon actif, mais je ne désespère pas et redouble d’efforts pour intégrer mon premier « poulain » !

Certes, les semaines sont bien remplies, et je cherche encore mon équilibre entre horaires tardifs, sport et racines Normandes ;) Mais je sens que j’évolue un peu plus chaque semaine. J’arrive à me projeter désormais sur plusieurs années, et je m’autorise à envisager de nouvelles voies, comme la création d’entreprise ou l’accompagnement dans le management du changement.

Mon projet de devenir secouriste bénévole à la Protection Civile, est toujours dans un coin de ma tête. Pour le moment, je me concentre sur mon épanouissement personnel.

Bref, tout roule pour moi, je m'éclate dans cette nouvelle vie toujours en changement (eh oui, moi+le changement, pourtant c'était pas gagné ;) ) et remplie de projets différents.

Beaucoup de choses se sont passées depuis la prépa, pourtant, dans chacun de mes challenges et dans chacune de mes batailles, la ténacité et la persévérance acquises durant mes années prépa m'ont aidé à chaque étape : personnelles d’abord, grâce à la culture générale acquise (je peux vous assurer que la découverte des mythes grecs m’aide aujourd’hui dans la rédaction de mes messages d’approche, ma société se nommant… Olympp !) ; mais également dans la globalité de la gestion d’une entreprise car j’ai la chance d’avoir intégré une société naissante, je suis la première RH et chaque process de la société nous impacte directement ; la persévérance quand les efforts ne paient pas sur le court terme ; l’ouverture d’esprit quant à l’approche et l’accueil des candidats ; le niveau d’anglais, que j’ai pu perfectionner par la suite grâce à mon école, RSB, et sur lequel je peux comprendre aujourd’hui tout le jargon informatique mais également tester les candidats ; et même… les maths, (avec qui j’étais pourtant bien fâchée en prépa), quand il s’agit de parler d’algorithme avec des développeurs ou même encore d’écart type avec des chefs de projets !

J'espère que tout se passe bien pour vous, que vos promos sont toujours au top et brillent avec talent !

J'espère pouvoir un jour venir faire un petit coucou au lycée Allende.

Prenez soin de vous,

A bientôt

Des nouvelles de Vivien, étudiant en 2010-2012, désormais "Business developer" :

Pourquoi une CPGE ? Deux raisons m'ont poussé à choisir une CPGE. Je souhaitais intégrer une école de commerce et la CPGE constituait la voie la plus évidente pour y accéder : préparation intensive aux concours, possibilité d'intégrer n'importe quelle école et proximité avec les professeurs constituaient autant d'éléments que je n'aurais pas pu retrouver en passant par un cursus universitaire. L'aspect stimulant des concours et la possibilité qu'ils offrent de tester ses limites m'ont également motivé à suivre ce cursus.
Les deux années de CPGE : Les plus stimulantes de ma scolarité. J'estimais avoir peu exploité mes capacités jusqu'en terminale ; avoir la sensation de les exploiter à 100% grâce aux méthodes de travail acquises et à l'accompagnement des professeurs était vraiment plaisant. La difficulté principale fut de rester régulier dans l'effort tout au long des deux ans, ce qui constitue l'élément-clé de réussite des concours selon moi. Il a donc fallu faire preuve de persévérance.
Le parcours en école : J'ai intégré l'EDHEC en 2012. L'expérience associative via laquelle j'ai organisé un salon sur les nouvelles technologies attirant plus de 1500 visiteurs et des entreprises comme IBM ou Google, et mon deuxième stage de césure réalisé à Singapour constituent mes meilleurs souvenirs d'école. En dernière année, j'ai choisi le MSc Strategy & Organization Consultancy afin de m'orienter vers le conseil aux organisations.
Année de diplomation : 2016
Poste occupé : Business Developer chez Beijaflore, cabinet de conseil en IT. Ma mission principale est de trouver des missions au sein des DSI de grandes entreprises pour les consultants de Beijaflore. J'envisage par la suite de me diriger vers un métier plus analytique.

Des nouvelles de Caroline, étudiante en 2012-2014:

Quand The Royal Queen, une bonne Cup of Tea et Sherlock Holmes se transforment en David Bowie, une Fosters et Dad’s Army, je dis OUI à l’Angleterre, OUI à des expériences de vie qui vous font changer la vision de votre monde.

 

Je m’appelle Caroline et je suis une ancienne élève de la classe prépa du lycée Allende. J’ai intégré l’ESC Dijon il y a 2 ans, en 2014. Maintenant en 3ème année, mes cours de spécialisation viennent tout juste de commencer mais la fin des cours est proche. Durant ces 2 années passées à l’ESC Dijon, j’ai eu l’occasion d’effectuer mon semestre 4 dans une université partenaire de l’école située dans le nord de l’Angleterre à Newcastle-Upon-Tyne, une ville d’environ 300 000 habitants.

 

Au début on se dit « l’Angleterre » c’est posé, c’est calme et c’est « the place to be » pour pratiquer son anglais. Anglais qui est parfait depuis que tu as ton TOEIC en poche grâce aux Grey’s Anatomy du dimanche soir regardés en VO. Et bien détrompe toi… Si tu es comme moi et que ton anglais est à base de « gonna », « trynna » ou encore « dude », il va falloir vite te remettre dans le vocabulaire que tu as appris en prépa, et à te réadapter à communiquer avec de vrais Anglais qui ne déforment pas les mots (sauf avec leur accent British). Et pour info en Angleterre on ne dit pas « dude » mais plus « fella », c’est sûr, ça fait moins badass mais il faut s’adapter.

 

Newcastle est une ville où on peut tout faire, c’est une ville très dynamique avec plus de 40 000 étudiants. L’université où j’étais, « Northumbria University » était vraiment comme une petite ville dans la ville avec sa salle de sport, son bar, sa « library »… En plus d’étudier, et d’avoir des professeurs intéressants et passionnés par leur travail, j’ai eu l’occasion de visiter un peu les alentours. Manchester, Whitley Bay, Durham, the Angel of the North… Et de goûter un mythique Fish & Chips. J’ai passé de super moments là-bas et rencontré des personnes de différentes nationalités et cultures, par exemple j’étais dans une colocation avec 3 Américaines, 1 Suédoise et 2 Sud-Coréennes. Et là, contrairement à l’Angleterre qui m’avait surprise, j’ai découvert que ma vision des Américains collait parfaitement à la réalité. Je vous explique, premier petit dej’ là-bas j’ai eu le droit à un énorme plat de « Welcome Pancakes », après avoir discuté un peu avec my new roomie, elle m’explique qu’elle vit dans une grande maison à la Desperate Housewives, et que dans quelques semaines son copain, capitaine de l’équipe de football, va venir lui rendre visite…. C’est so American. En bref, l’Angleterre est braiment un pays génial où le regard des personnes est différent de celui de la France, on sent plus de solidarité moins de discriminations au quotidien et je vous invite fortement à traverser la Manche pour aller découvrir ce pays et cette culture pleines de surprises.

 

Pour finir, je peux dire que cette expérience m’a permis de grandir et d’élargir mon monde, de le faire évoluer. On se rend compte que la meilleure façon de connaître d’autres cultures et d’autres horizons c’est de travailler pour pouvoir obtenir ces opportunités, faire un sac et vite aller découvrir ce qu’il y a derrière.

Un message d'Arthur, étudiant en 2011-2013:

Je suis actuellement en césure (après Master 1) au siège de la Société Générale, je suis analyste risque crédit sur la zone Afrique et Europe de l’Est, mon poste consiste à analyser les demandes de crédits :

- En elle-même : Analyse classique bilan/compte de résultat/stratégie/Cash flows

 - Piloter les risques d’expositions (Avoir un portefeuille diversifié respectant l’appétit au risque défini par la Société Générale)

 J’ai aussi quelques projets à mener pour les filiales qui sont parfois peu matures, par exemple les aider sur la manière de calculer la rentabilité de leur opérations.

 C’est un stage plutôt intéressant de par la diversité des missions.

 Une fois mon stage terminé, je vais faire un stage terrain de deux semaines à l’armée cet été à Canjuers, j’avais l’envie de tester depuis plusieurs années car l’armée m’a toujours intéressé et cela ne peut être qu’une expérience valorisante.

 Je partirai ensuite début Septembre pour 5 mois en Chine à Wuhan faire mon échange universitaire.

 Après cela et puisque mon stage va probablement déboucher sur une alternance pour l’année prochaine je reprendrai mon poste à la Société Générale pour finir mon Master 2.

 Cette alternance très avantageuse financièrement  (une année de l’école payée + un salaire annuel) me permettrait d’économiser pas mal d’argent. Je me pose la question d’investir cet argent dans un master spé finance d’une école top tier 1, à voir le retour sur investissement.

 En ce qui concerne mes 2 années à Kedge Bordeaux, sur le plan scolaire, comme beaucoup vous l’ont déjà dit, on n'apprend pas énormément plus qu'en prépa même si certains cours me servent aujourd’hui ! Personnellement je pense que le problème majeur est la perte importante de notre niveau de langue. Mais au final quand on a appris à apprendre, on peut rapidement se remettre à niveau.

 Sur le plan humain, j’ai vécu deux formidables années, assez fêtardes, avec de très bonnes expériences associative, sportives. (J’ai fait partie de la Junior Entreprise et de l’équipe de foot). Bordeaux est vraiment magnifique, il règne une très bonne ambiance, tout est faisable à pied, je vous conseille à tous d’y aller !

 Enfin, je souhaite plaisir et réussite pendant ces 1 ou 2 années aux préparationnaires. Ils doivent savoir qu’ils ont tous les outils pour construire ce qu’ils veulent, à eux de décider maintenant. « L’éducation ne consiste pas à apprendre mais à donner faim », c’est pour moi la conclusion de la prépa et je ne doute pas que les nouveaux auront aussi cette soif d’apprendre, c’est la chose la plus chère que j’ai assimilé durant ces dernières années.

Des nouvelles d'Eugénie, étudiant en 2012-2014 et actuellement à l'ESC La Rochelle :

Bonjour à tous,

Je suis actuellement en Master à Sup de Co à La Rochelle. J’ai réalisé ma prépa comme vous à Allende, auprès de charmants professeurs ! Même si la prépa a été un peu dure, je ne regrette pas de l’avoir faite, car je peux voir une différence par exemple dans ma promo avec ceux qui n’ont pas fait prépa. Certes ils ont fait des stages ou encore de l’alternance, mais nous on a vu TOUT le programme. Je m’explique : même si on paie une école de commerce, on va surtout revoir le programme de prépa, car une très grande partie des étudiants n’auront jamais vu ces matières-là. Nous, on a un énorme avantage !! Après la prépa gardez vos petites fiches précieusement, elles vous serviront beaucoup !

Bon, sinon j’avais choisi Sup de Co La Rochelle, pour le fait que dès décembre on part à l’étranger pour 6 semaines. Même si ce n’est pas beaucoup, ça nous permet de voir autre chose (ça prend un peu sur les vacances de Noël, mais c’est un mal pour un bien). C’est le Cap Anglo c’est-à-dire, que l’on doit réaliser une période de six semaines dans un pays anglophones (Angleterre, Irlande, Malte,…). Moi j’ai choisi l’Irlande, j’ai été fille au pair, pour ma propre expérience ce n’était pas super super car la famille ne faisait pas d’efforts et là-bas les enfants sont rois (j’ai vu une vraie différence avec la France pour l’éducation des enfants) ! Mais je suis contente de l’avoir fait ! Je n’ai pas amélioré mon anglais de façon flagrante, mais après ça j’étais encore plus à l’aise à l’oral et ça permet de faire tomber des barrières.

Les Falaises de Moher, en Irlande
Les Falaises de Moher, en Irlande

Pendant la première année d’école de commerce, la vie associative prend énormément de place !! Car pour pouvoir valider la première année il faut réaliser une activité associative, soit dans une association étudiante de l’école, soit dans un sport au SUAPS. Personnellement j’ai choisi une association, LaRochelle Actions (LRA). C’est une association qui fonctionne un peu comme une agence d’intérim : on a des clients professionnels qui sont à la recherche de salariés et ici ce sont les étudiants. Mon rôle dans cette association était assistante RH, je devais donc réaliser le recrutement, j’étais donc en charge de l’identification des besoins de l’entreprise en passant par la réalisation de la fiche de paie. Cette expérience en association n’est pas à négliger, car grâce à la mienne j’ai pu trouver mon alternance (en 18 mois), en tant qu’assistante RH à IVM technologies (le leader mondial de la biotechnologie de la reproduction animale !!). Pendant mon entretien ils m’ont bien spécifié que mon expérience dans cette association avait été décisive dans leur choix !

Dans la continuité du Cap Anglo, nous devons faire une mission sociale et solidaire : l’Humacité. C’est une mission à but non lucratif de 12 semaines. J’ai donc réalisé ma mission « Humacité » durant l’été 2015. Je suis partie en Inde, près de Jaipur dans un orphelinat. Il a été dur de trouver une association, je m’y suis prise assez tôt et j’ai finalement trouvé une association en Inde « Vatsalya » (https://www.facebook.com/vatsalya.udayan?fref=ts). L’expérience en elle-même est très intéressante, mais l’association n’a pas tout mis en œuvre pour que je puisse faire des projets au sein de l’association ! Et je suis tombée sur une année où l’été a été trèèèèès chaud ! Une vraie canicule ! Donc si vous souhaitez partir en Inde, ne le faites surtout pas en Juin !

Maintenant je poursuis mon premier semestre de M1, nous n’avons pas beaucoup de cours en quantité horaire, mais vu les nombreux projets en groupe à réaliser, le TOEIC à avoir, la recherche d’alternance pour ceux qui ne l’ont pas encore, les associations… On n’a pas le temps de s’ennuyer et c’est passionant !

Vidéo de présentation de notre classe préparatoire (tournage : novembre 2014)

Sandy, Caroline, Lorine, Justine, Laëtitia, et Teddy (promo 2012-2014) :

Photos envoyées par certains EC2 de la promo 2014 après leur "Tour de France" des oraux...

... et cartes postales et petits messages à l'intention des professeurs :

Sandrine, ayant intégré Audencia Nantes :

"Au départ, je pensais que la prépa n’était pas faite pour moi et je me suis remise en question de nombreuses fois, comme beaucoup de camarades. Puis les professeurs m’ont soutenue et je me suis rendu compte qu’avec un peu de travail et de persévérance les écoles de commerce étaient accessibles à tous.

Néanmoins, je ne visais que les écoles de milieu de classement. Encore une fois les professeurs m’ont convaincue de tenter des écoles mieux classées, ce que j’ai fait…

Aujourd’hui, je suis à Audencia à Nantes.

Pour moi qui venais d’une petite Prépa et d’un milieu social modeste, un rêve s’est réalisé!"

Alexandre, reçu à l'ESC Bordeaux (BEM-Kedge Business School) :

"Mon parcours scolaire dans le secondaire s'est composé d'un BEP Vente Action Marchande, d'une première d'adaptation puis une Terminale STG. Une fois mon BAC obtenu, la classe préparatoire m'a non seulement semblé être la meilleure formation possible mais aussi la plus prestigieuse. Mes deux années de prépa n'ont fait que confirmer ce sentiment. Certes les exigences y sont élevées, mais l'enseignement proposé est unique. Il s'agit certainement de la seule filière post bac où la formation intellectuelle, culturelle et linguistique est aussi poussée. Après la classe prépa et les concours, j'ai choisi d'intégrer l'ESC Bordeaux (BEM-KEDGE Business School) qui a été une expérience inoubliable. Après un stage chez Orange et un Master en alternance chez Air Liquide à Bordeaux en vente, j'ai obtenu mon diplôme en Juillet 2013. Aujourd'hui, je travaille depuis 6 mois au Siège d'Air Liquide Global E&C à Francfort en tant qu'Analyste Achat. Jamais ce parcours n'aurait été possible sans être passé par la prépa d'Allende et l'ESC Bordeaux  (j'ai un peu l'impression d'ecrire un article pour un magazine sportif ou d'être devant un pupitre au moment où je reçois un oscar !!)."

Alexis, reçu Néoma, l'Ecole Supérieure de Commerce de Rouen :

«Je suis convaincu que la prépa m’a permis :

- de développer mes qualités d’organisation et de gestion du travail,

- d’élargir ma vision du monde grâce à l’ouverture d’esprit que représentent les cours de culture générale

- et enfin d’acquérir une capacité à raisonner que je n’avais pas à la sortie du cycle secondaire.

La prépa demande beaucoup d'efforts. Mais, c’est, je le pense sincèrement, le prix à payer pour la réussite. (…)

La prépa, c’est dur, mais vous pouvez tous y prétendre, et vous verrez : vous en sortirez grandis. »

Vivien, reçu à l'EDHEC de Lille :

"Ma 1ère année à l'EDHEC s'est très bien déroulée dans l'ensemble, même si je dois avouer que la prépa m'a un peu manqué au début malgré les plaisirs de la vie étudiante...se réveiller un matin sans avoir cet objectif que je m'étais fixé depuis mes premiers pas en prépa (4 ans déjà), qui était d'atteindre la meilleure école possible, ça fait vraiment bizarre ! Mais j'ai su me trouver de nouveaux objectifs, via notamment mon association sur les nouvelles technologies, HelloWorld!EDHEC, dont le but principal est d'organiser un salon sur les nouvelles technologies qui se compose d'un forum de l'innovation qui permet aux entreprises IT de présenter leurs derniers produits, et d'un tournoi inter-écoles de jeux vidéo. Etant responsable des divisions partenaire et logistique, autant dire que le travail ne manque pas entre la recherche de partenaires financiers et matériels, la recherche d'une salle, la négociation des tarifs concernant la nourriture etc...bref j'apprends énormément grâce à l'association qui nécessite une implication vraiment importante, comme la plupart des associations EDHEC d'ailleurs, car la vie associative y est vraiment riche et prend énormément de place.

J'ai effectué mon stage à Paris cet été en tant qu'assistant commercial, une sorte de "stage ouvrier" de 2 mois que nous devons effectuer en fin de première année m'a permis de découvrir le monde de l'entreprise.

Pour la 2eme année, j'ai décidé de rester à Lille en filière Business Management (plutôt qu'à Nice en Finance ou à Paris en apprentissage). A la fin de l'année, je partirai en césure, le programme est le suivant : 6 mois de stage en France, puis 6 mois de stage en Asie du Sud-Est. J'aimerais ensuite partir en échange aux Etats-Unis lors de ma dernière année !"

Alexandre, ayant intégré l'EDHEC de Lille :

"Mesdames et Messieurs (les professeurs),

Voilà tout juste un an que la prépa est finie et après plus de 9 mois passés au sein du beau campus de l'EDHEC je n'ai pas eu l'occasion de vous donner de nouvelles. J'imagine que vous l'avez entendu cent fois: "En école, on a encore moins de temps qu'en prépa!".

Le jeu des associations est très important à l'EDHEC, au point qu'en début d'année l'appartenance à une "asso" est quasi vitale: pas d'asso, pas de copains. Et si la vie est une scène, c'est bien à l'EDHEC que se jouent les avant-premières. Début septembre jusqu'à fin octobre, l'école est un vrai théâtre. Les deuxième années de la Course Croisière EDHEC, plus importante association de l'école par son budget d'1 million d'euros, se rasent le crâne et organisent des "food fight" contre tout le reste de l'école (1200 personnes) lors du "Sémi d'Inté". Pendant ce temps là, ETNA (l'association audiovisuelle) filme pour ensuite réaliser un montage vidéo qui sera diffusé sur écran géant lors du "JT" à minuit. Chaque asso revendique son image, comme la Star Ec' (une asso qui organise un concours de négociation à Deauville) qui cultive son image snob (ouf, ce n'est qu'une apparence) en se définissant comme "de Paris" plutôt "qu'à l'EDHEC".

J'ai finalement choisi le Chti (premier guide de la métropole lilloise, qui existe depuis 39 ans, et deuxième asso de l'école par son budget) pour la masse de travail et les responsabilités qui m'étaient confiées. Et aussi, pour être avec les copains avec qui je suis en coloc’!

Cette association m'a ouvert pas mal de portes. Lors de la Foire Européenne de Lille, les équipes de Libération étaient présentes pour la vente d'abonnements à prix réduit. Après avoir souscrit à un abonnement, j'ai discuté avec la chef d'équipe et j'étais engagé 10 minutes plus tard pour intégrer les équipes de commerciaux du quotidien… Un premier pas dans le journal et le journalisme!

Avec les connaissances acquises lors de mes longues nuits de montage vidéo, j'ai monté mon entreprise de web-design avec un ami. Il s'occupe du codage, moi du graphisme.

Malgré toutes ces péripéties, j'ai pu assurer mon passage en deuxième année !

 Loin des regrets du début de l'année, je suis donc aujourd'hui très content et fier d'avoir intégré cette belle école qui fourmille de projets. Il fallait simplement apprendre à nager et à éviter les pièges: il y a plus de 50 associations à l'EDHEC et beaucoup offrent davantage de flexibilité en soutenant des projets tout aussi ambitieux.

Je tenais donc une nouvelle fois à vous remercier pour les deux années que nous avons passées ensemble et j'espère que l'année qui s'achève a été aussi riche en émotions (et en cacao) que celle de la promo 2009-2011!"